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Les Voies de Jeanne

Les Voies de Jeanne
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1 mars 2010

On parle d'égalité

Un clip sympa, réalisé par des Ch'tis (PCF d'Arras) !

Et oui, ça en fait des métiers ! Métiers de femmes, métiers féminins, petits boulots, vraies professions, passions ou vocations

http://www.dailymotion.com/video/x342u3_on-parle-d-%E9galit%E9

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1 mars 2010

Louise Michel, La Rebelle

Le samedi 6 mars sur France 3 et dans les salles à partir du 7 avril, un film de Solveig Anspach avec Sylvie Testud va rendre homage à Louise Michel la rebelle.

La réalisatrice Solveig Anspach (Haut les Cœurs !, Made in the USA, Stormy Weather, Back Soon) avoue qu’elle ne connaissait pratiquement rien de Louise Michel, de la Commune de Paris ou de la Nouvelle-Calédonie quand le producteur Jacques Kirsner lui a proposé de faire ce film. ''Le peu de choses que je savais sur la Commune, c’est mon père qui me l’avait appris quand j’étais enfant, comme il m’avait aussi raconté l’histoire de Rosa Luxembourg.''

Subtilement, elle a su mettre en valeur les multiples talents de Louise Michel (1830-1905), cette formidable combattante anarchiste, féministe, antiraciste et anticolonialiste qui était par ailleurs institutrice, botaniste, ethnologue, poétesse, infirmière… ''Ce qui est passionnant avec Louise Michel, c’est que cette femme est totalement moderne, à l’écoute du Monde qui l’entourait, des gens et de la Nature. Ce que nous avons essayé de faire avec Sylvie, c’est de révéler la part de Louise Michel qui peut raisonner en nous, faire qu’on pourra s’identifier à elle, et donc se sentir à sa place ? ''

Les premières secondes du film nous ramènent au procès de Louise pour son ardente participation à la Commune de Paris (18 mars – 28 mai 1871). Malgré les massacres de la Semaine Sanglante qui avaient réprimé la révolte du peuple, les bouchers versaillais n’étaient pas rassasiés et souhaitaient en finir avec les instigateurs de la Commune. Les survivants risquaient gros. Louise fut condamnée à la déportation en Nouvelle-Calédonie.

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Après un long périple sur le Virginie, la déportée Louise Michel arriva sur la presqu’île de Ducos en 1873. En métropole, c’était la débandade. Gustave Flaubert, Théophile Gauthier, Georges Sand et consorts crachaient sur la Commune. Le décor calédonien est paradisiaque, mais pas pour tout le monde. Brutalités, exécutions, privations de nourriture, censure… rythmaient les semaines des déporté-e-s. Habillée en noir, ''parce que je porte le deuil de la Commune'', Louise Michel soignait les hommes, les animaux… et les plantes. Elle affrontait militaires et curés, « l’homme ne sera jamais libre tant qu’il n’aura pas chassé Dieu de sa raison ». Les déportés politiques qui prêtaient main forte à l’armée pour mater la révolte des Kanaks la remplissaient aussi d’horreur et de dégoût, ''parfois je désespère de l’être humain ''.

Amie et solidaire des Kanaks, Louise apprit leur langue et leurs coutumes. Elle alla jusqu’à publier des légendes kanakes. Son rêve, inaccompli, était d’ouvrir une classe mêlant enfants européens et mélanésiens. Les mentalités n’étaient pas prêtes. À la fin de son séjour forcé, consacrant sa semaine aux écoliers blancs de Nouméa, la « dame aux chats » réserva donc ses dimanches aux « nuées » de jeunes kanaks. Elle se lia également avec les révoltés kabyles déportés. De son exil, Louise écrivait beaucoup. À Victor Hugo avec qui elle correspondait depuis sa jeunesse. À Georges Clémenceau qui milita pour l’amnistie des Communards... avant de devenir ministre de l’Intérieur. Plus tard, le furieux Tigre  réprimera dans le sang la révolte des vignerons en 1907 et les grévistes de Draveil en 1908. Le film nous la montre écrivant aussi au président de la République pour l’insulter tous les 28 du mois en mémoire de son compagnon Théophile Ferré qui fut exécuté le 28 novembre 1871.

Après l’amnistie générale de juillet 1880, la colère de Louise Michel ne se calma pas. Entre congrès et meetings anarchistes européens, manifestations de chômeurs et séjours en prison, éditions de livres et rédaction d’articles, sa vie fut tumultueuse. Elle mourut à Marseille le 5 décembre 1905 au retour d’une série de conférences en Algérie. Promesse faite aux insurgés kabyles rencontrés en Nouvelle-Calédonie. Cent vingt mille personnes bouleversées suivirent son enterrement. Révolutionnaire et romantique, l’Insoumise assurait que ''la révolution sera la floraison de l’humanité comme l’amour est la floraison du cœur''.

Solveig Anspach commente ''J’ai l’impression que la Commune et Louise Michel  résonnent très fort aujourd’hui. Elle dit des choses qui font écho à ce que vivent aujourd’hui les gens au quotidien, pas seulement les femmes, mais les gens dans la misère, les ouvriers, les travailleurs ou les sans-papiers.'' Tournée en Nouvelle-Calédonie (un choix symbolique très fort) avec des acteurs Kanaks dans le rôle de leurs ancêtres, le film de Solveig Anspach est une fiction intelligente portée par l'interprétation de Sylvie Testud.

En 2010, les aspirations égalitaires de la militante qui n’était ni vierge ni rouge résonnent encore dans ce monde hanté par des pouvoirs médiocres et criminels. ''Le pouvoir est maudit et c’est pour cela que je suis anarchiste'', résumait Louise Michel. CQFD.

Louise Michel la Rebelle, un film de Solveig Anspach avec Sylvie Testud, Nathalie Boutefeu, Bernard Blancan, Alexandre Steiger, Augustin Watreng, Éric Sauvion-Caruso… d’après un scénario original de Jacques Kirsner et Michel Ragon. Durée 1h30.

27 février 2010

Le Croisic Solidaire fête Les Femmes

Les femmes de Ploubézémec fêtent leur indépendance !

 

En cette année 2010, Le Croisic Solidaire célébrera le Centenaire de la Déclaration de la Journée Internationale des femmes (8 mars de chaque année), instaurée par les déléguées de la 2ème Conférence Internationale des Femmes Socialistes qui a eu lieu à Copenhague en 1910.

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Il célébrera également le 40ème anniversaire du Mouvement de Libération des Femmes dont la manifestation à l’Arc de Triomphe en août 1970 a marqué les débuts médiatiques.

A cette occasion, les Croisicaises et les Croisicais sont invité(e)s à une réunion qui se tiendra le dimanche 7 mars à 16 heures au foyer des Anciens.

La réunion, qui se veut festive, débutera par la lecture à trois voix d’un texte écrit par Evelyne ROCHEDEREUX à la fin des années 1970 : « Les femmes de Ploubézémec ». Il s’agit d’un conte humoristique et féministe, librement inspiré par le Mouvement des femmes et par Le Croisic.

Les interprètes seront : Françoise AUDONNET du Théâtre Ad Hoc, Evelyne ROCHEDEREUX et Anne-Marie THURIET.

La lecture sera suivie d’un échange avec le public sur les droits et la condition des femmes hier et aujourd’hui : progrès, régressions, menaces, solidarité nécessaire entre les hommes et les femmes.

Nous nous quitterons après le verre de l’amitié.

Entrée libre...

Qu'on se le dise!

26 février 2010

V'là le printemps, sortez les motos

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La WIMA (Women International Motorcycle Association) est une association internationale de motardes présente dans 20 pays et regroupant plus de 3 000 membres. La section française organise un WEEK-END WIMA FRANCE 2010 dans les Vosges du 24 au 26 septembre. Vous trouverez des infos sur leur site : http://wima-france.blogspot.com et ferez connaissance avec Sophie, la présidente de Wima France, Panorama des activités proposées, de nombreuses photos permettent d'apprécier les aventures passées des adhérentes. (source photo : Flikr Wima France)

26 février 2010

Bienvenue à bord du Mangareva...

« Être en accord avec soi et en harmonie avec les autres » telles sont les valeurs des habitants de l'île de Mangareva. C'est ce nom qu'a choisi Carole Bellanger pour son bateau, ancré près du pont de St Cloud sur les berges de la Seine. Mais inspirée par ces mêmes principes, l'hôtesse qui nous accueille a voulu faire de ce lieu, un espace de bien être et de détente.

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MANGAREVA a ouvert ses portes en 2008. Le premier Lounge Bar-Restaurant sur l'eau vous accueille sur un espace exceptionnel sur la Seine et des prestations uniques. Hammam & Spa de ville de 450 m² sur trois niveaux : terrasse avec Carrés VIP, espace lounge bar avec lits balinais relaxants et enfin, du jamais vu sur une péniche, des cabines de massage, et un sauna.

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Conçu pour la détente de vos cinq sens :

  • Le goût  : le Lounge Bar-Restaurant et ses délicieuses assiettes

  • Le toucher : différentes formules massages et de soins du corps, habillé (matelas Hydro-jet) ou pas (hammam, massages en cabine, Spa Jet)

  • La vue : une décoration recherchée et une vue imprenable sur la Seine et le Bois de Boulogne

  • L'odorat : de subtiles arômes diffusés tout au long de votre parcours

  • L'ouïe : une agréable musique pour accompagner votre détente

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  • Les soirées "Ladies Night" du lundi à partir de 18h30 (hammam réservé aux femmes) L'occasion de se retrouver pour papoter et se détendre après le bureau ! A vos agendas !

  • Chaque 2ème mercredi du mois, les soirées "INTIMITE JAZZ", un dîner concert avec jazz band live 

  • Le week-end, venez aussi découvrir notre Brunch (26€) et ses formules avec hammam et massage !(Brunch servi entre 11h & 15h, et seulement les samedis et dimanches)


Venez découvrir MANGAREVA, au 1142, quai Carnot, 92210 Saint-Cloud (entre le pont de Suresnes et le pont de Saint Cloud) Réservations au 01.49.11.10.90 www.mangareva.fr (ouvert 7 jours sur 7 de 11h00 à 19h00 en semaine de 10h00 à 18h00 le samedi et de 10h00 à 17h00 le dimanche)

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12 février 2010

Idées reçues et violences faites aux femmes

Les stéréotypes ont plusieurs fonctions ; ils normalisent la violence et dissuadent les femmes de se défendre, notamment en leur imputant la responsabilité de leur agression, en niant la gravité de ce qu’elles ont subi, en les menaçant ou en les incitant à conserver le silence. Voici quelques-unes des idées reçues qui nous sont quotidiennement renvoyées par les agresseurs, les médias, les employeurs ou... les institutions.

1.“C’est votre parole contre la sienne” : Cette apparente équivalence - accordant le même statut à la parole de l’agresseur et de l’agressé-e sous-entend que la parole d’une femme parce qu’elle est femme et salariée (donc dans un double rapport de subordination) n’a pas la même valeur que celle de son agresseur. Que, si l’employeur ou la justice sont saisis, ils ne pourraient que se prononcer en sa faveur, au détriment de la victime. Peut-on accepter une analyse qui, en cautionnant le pouvoir du plus fort, invalide la notion même de justice ?

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2. “Il n’y a pas de preuve” : Quelles que soient les variantes (“Il n’y a pas de témoin”), cette affirmation repose sur une conception erronée et dépassée de la constitution de la preuve. Votre parole est l’élément central de la dénonciation. D’autres éléments de preuve la complèteront : des témoignages, des confrontations, des attestations, des écrits. En outre, la justice n’exige pas la pré-constitution de la preuve.

3 . “La justice est saisie” : Cette réalité ne décharge pas les institutions concernées de leurs responsabilités : l’employeur doit garantir des conditions de travail exemptes de risques pour ses salarié-es, le syndicat est chargé de défendre les intérêts des salarié-es, l’inspection du travail a le pouvoir de faire une enquête, de rédiger un rapport et de dresser procès-verbal. Ne pas prendre en considération une dénonciation, c’est, de fait, cautionner l’injustice commise.


4. “Vous prenez des risques” (licenciement, divorce, dénonciation calomnieuse...) : Dénoncer une injustice, un abus de pouvoir, c’est effectivement prendre des risques. Mais ceux-ci s’analysent et s’évaluent, afin de les circonscrire. En dernier ressort, il appartient à la victime de décider ce qu’elle veut ou peut faire.


5. “Vous allez détruire sa vie” (sa carrière, sa famille, sa réputation) : Au nom de quoi accepter de subir une agression, se laisser détruire, sacrifier sa propre carrière, sa famille, sa réputation et protéger les intérêts d’un agresseur ? Au nom de quoi devrait-il échapper à la loi ? Au nom de quoi faudrait-il renoncer à ses propres droits ?

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6. “C’est un problème privé” : Cette affirmation repose sur une analyse qui a longtemps justifié l’absence d’intervention (que ce soit dans la famille ou sur le lieu de travail) de l’État. Les questions dites “personnelles” ne seraient pas du ressort de la loi ; les rapports de pouvoir entre deux ou plusieurs personnes dans le cadre de l’entreprise ne concerneraient pas le droit. L’agression est commise dans le cadre de relations de travail ; ce n’est donc pas “un problème personnel”, c’est un délit ou un crime. Les lois de 1992 ont rendu cet argument caduc.


7. “On ne vous a pas violée” : Cette affirmation sous-entend que le harcèlement sexuel n’est pas suffisamment grave pour être dénoncé. Faut-il que l’agresseur en arrive au viol pour que l’on reconnaisse la gravité de la violence subie ? Seule la victime sait ce qu’elle a vécu, ce qu’elle a ressenti et personne ne peut et ne doit se substituer à elle.


8. “Vous vous faites des idées” : En récusant la perception de la réalité de la victime, sa capacité d’analyse, et par là même, la réalité de l’agression, il s’agit d’empêcher toute dénonciation.


9. “Vous prenez vos désirs pour des réalités” : Le vécu de la violence est invalidé et la victime est accusée d’imaginer une intention sexuelle. Par là même, on sous-entend qu’elle est frustrée ou nymphomane.


10. “Ne l’auriez-vous pas provoqué ?” : Quelles que soient les variantes de cette affirmation : “Comment étiez-vous habillée ce jour-là ?” “Mignonne comme vous êtes...” ; “Vous n’y êtes pas pour rien ?” ; “Votre attitude n’était-elle pas aguichante ?”... C’est là une manière d’opérer un transfert de culpabilité, en rendant la victime responsable de l’agression dont elle est l’objet.


11. “Vous n’aviez qu’à...” (réagir plus tôt, dire non, partir, lui donner une gifle...) : Cette approche occulte d’emblée l’agression et l’agresseur en mettant au premier plan le comportement de la victime et ses capacités à réagir. C’est partir du postulat que toute victime devrait maîtriser une agression, qu’elle serait donc capable de le faire. Objets d’agressions, les victimes ne sont considérées comme sujets que pour leur faire endosser une responsabilité qui n’est pas la leur.

12. “Vous avez bien accepté jusqu’à maintenant” : L’acceptation, un jour, de relations sexuelles (ou d’une invitation extra-professionnelle...), ne vous prive pas de votre droit de les refuser ultérieurement. Par ailleurs, “Céder n’est pas consentir”. Le contexte dont lequel le consentement aurait été accordé doit donc être pris en compte. Quelle est en effet la validité d’un accord donné sous la contrainte physique, psychologique ou économique ?

13. “Le harcèlement sexuel a toujours existé” : Cet argument sert à légitimer et à perpétuer toutes les injustices et les rapports de domination. On a tenté de justifier ainsi l’esclavage, la torture, l’apartheid...

14.“On va vers une société à-l’américaine : Un prétendu abus à l’américaine est invoqué comme un danger qui menacerait la société française ; il s’agit en réalité de dissuader les femmes en France, de porter un regard critique sur les relations hommes/femmes, sur la-liberté-sexuelle-à-la-française, sur une certaine conception de la galanterie, ou de la séduction. Cet argument permet de rejeter aussi bien la réalité de l’agression que le débat de société sur les relations entre hommes et femmes et sur les relations au travail.

15 "Les hommes aussi sont harcelés" ! Oui c’est vrai. Mais aucune violence n’en annule une autre. De tels propos ont pour finalité d’occulter la réalité massive des violences commises essentiellement par des hommes à l’encontre des femmes.

16 "C’est une cabale, un complot, un coup monté..." : L’agresseur devra alors justifier et prouver ses allégations. Il lui faudra s’expliquer sur vos mobiles et votre intérêt, à vous venger, à mentir... Ces allégations seront appréciées au regard des conséquences d’une dénonciation pour une victime (risques d’une plainte pour dénonciation calomnieuse, coût humain, financier, personnel...) Les motivations exprimées par les victimes sont diverses : que l’agresseur cesse ses agissements, qu’il ne recommence pas avec d’autres femmes, que leur intégrité et leur dignité soient restaurées.

31 janvier 2010

Ecoconstruction

Depuis sa création fin 2008, OFECO, la fédération des organismes de formation professionnelle en écoconstruction, avance à grands pas. Les onze organismes qui la composent proposent des formations au contenu standardisé au niveau national et 100% dédiées à l'écoconstruction. Sept modules de 600 à 1200 heures, dont trois diplômants (titre niveau V de type CAP) : Charpentier constructeur bois, Vendeur conseil en éco-matériaux, et ouvrier professionnel en restauration du patrimoine.

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La Fédération a également créé un cursus long (bac+2, titre de niveau III en cours de dépôt) intitulé Conseiller Eco-habitat. Des programmes courts de 1 à 6 jours sont aussi ouverts au salariés et aux artisans. Les membres d'OFECO forment environ 400 stagiaires par an et les formations peuvent être financées par les dispositifs classiques (FONGECIF, Pôle-emploi, bénéficiaires du RSA, organismes paritaires collecteurs...). Vous pouvez consulter le programme complet sur le site d'OFECO.

31 janvier 2010

8 mars 2010

le Conseil régional d’Ile-de-France organise le

Lundi 8 mars 2010

à l’occasion de la

Journée Internationale des droits des femmes

une réflexion sur le thème :

« L’invisibilité des femmes d’hier et d’aujourd’hui »

de 9h à 17h

(hémicycle)

57, rue de Babylone – 75007 Paris

***

Cette journée est organisée en partenariat avec

le centre Hubertine Auclert et ses partenaires

A cette occasion vous pourrez découvrir ou redécouvrir

l’exposition photos « Femmes en résistance » de Pierre-Yves Gibert

Venez nombreux et nombreuses et inscrivez sur l’adresse mail suivante

8mars2010@iledefrance.fr

29 janvier 2010

Offre d'Emploi - Secrétaire administrative

Paris le 26 janvier 2010

Le Centre LGBT Paris Ile-de-France recherche un ou une Secrétaire administratif libre dans l´immédiat.

CDD de 8 mois,  reconductible. Temps partiel de 130 heures par mois. Catégorie employé. Rémunération brute de 10 euros de l´heure. Correspondant à 1 300 euros bruts mensuels. A cette rémunération s´ajoutent les tickets restaurant pour les deux jours de la semaine au cours desquels sont effectués plus de 6 heures de travail. La convention collective en vigueur est celle relative aux Centre sociaux et socioculturels - CCN° 3218-.

Les horaires de travail non négociables sont les suivants : Le lundi de 13h à 20h. Le mardi de 10h à 18h, avec 1 h de déjeuner. Le mercredi de 13h à 19h. Le jeudi de 13h à 18h. Le vendredi de 13h à 18h

Nous recherchons une personne titulaire au minimum d´un niveau BAC,  forte d'expériences professionnelles équivalentes, stable, capable d´autonomie et apte à travailler sous la responsabilité d´un Bureau associatif. Les missions confiées au secrétaire administratif sont celles décrites dans la fiche de poste. Merci d´adresser CV et lettre de motivation manuscrite à l'attention de la présidente du Centre LGBT Paris IDF,  Christine Le Doaré, au Centre LGBT Paris IdF, 63 rue Beaubourg, 75003 Paris. 


 Centre Lesbien, Gai, Bi & Trans. de Paris et Ile-de-France o 63 rue Beaubourg 75003 Paris o

Accueil : 01 43 57 21 47 o Administration : 01 43 57 75 95 o

Site Internet : http://www.cglparis.org o Mail : contact@cglparis.orgo

Membre de l´ILGA-Europe, de l'Inter- LGBT et du SNEGo

Association à but non lucratif Loi 1901,  déclarée au J.O. le 7 avril 1993 o

Agrément ministériel au titre de la Jeunesse et de l´Education Populaire depuis le 11 juin 1999o

L´association est soutenue par la Mairie de Paris, Sidaction, le GRSP IDF, la Région IDF

Missions principales

Pour le compte et sous la direction du Bureau de l’association :

  • Assurer le secrétariat de base (courrier, gestion du planning de réservation des salles…).

  • Passer les commandes de fournitures et recevoir les  prestataires (fournisseurs…)

  • Effectuer certaines tâches d’administration comptable en liaison avec le cabinet d’expert comptable

  • Veiller à la transmission au Bureau, des informations relatives à la vie du Centre

Secrétariat :

  1. Gestion du courrier postal : Mise à disposition du courrier dans les  boîtes des  associations. Traitement du courrier du Centre (mise à disposition du Bureau du courrier réceptionné, classement des différents documents, impression et envoi des courriers mis en page)

  1. Gestion des courriels (réorientation sur le Bureau et les référents de pôle et / ou traitement selon les cas)

  2. Gestion des plannings de réservation des salles pour les associations et les équipes du Centre

  3. Tenue des fichiers adhérents et des mailing listes

  4. Gestion des fournitures

  5. Traitement des documents administratifs : Création ou mise en forme et impression de documents transmis par le Bureau. Classement et archivage

  1. Saisie de statistiques et tableaux de bord

Accueil physique et téléphonique de prestataires et responsables associatifs du Centre

Opérations de gestion courante sous la responsabilité du Bureau

  1. Commandes de fournitures et stocks de différentes natures, des produits d’entretien aux plaquettes d’information ou matériels pour les différentes manifestations.

  2. Liaison avec le cabinet comptable sous la responsabilité du Trésorier, préparation des règlements fournisseurs, édition de reçus…

Compétences & qualifications

Bon relationnel. Autonomie et aptitude à travailler en équipe et à être encadré par un Bureau associatif. Rédactionnel correct. Formation de secrétariat  BEP ou Bac pro. Bonnes connaissances bureautiques (Word, Excel, Acrobat, Outlook Express). Publication sur sites web, un plus. Notions de comptabilité, un plus.

29 janvier 2010

La Validation des Acquis de l'Expérience - VAE

Depuis quelques années, une nouvelle procédure permet à qui possède une compétence professionnelle acquise sur le tas, de valider celle-ci par un diplôme. Son petit nom : la VAE (Validation des Acquis de l'Expérience). Une idée comme une autre pour s'occuper l'été ou préparer la rentrée. Résumé des démarches et explication de texte(s).

Ce qu'il faut savoir : À partir de la Loi de modernisation sociale (17 janvier 2002) diverses possibilités sont offertes aux personnes salariées ou non, qui souhaitent valider leur expérience et se voir de fait attribuer un diplôme. Cette loi crée un droit individuel (avec possibilité d'un congé de VAE - tout comme le CIF [congé individuel de formation]) qui ouvre à un nouveau mode de certification par un acte officiel, par lequel les compétences acquises durant l'expérience professionnelle sont reconnues.

 

  Article L 900-1 du Code du travail : « Toute personne engagée dans la vie active est en droit de faire valider les acquis de l'expérience, notamment professionnelle, en vue de l'acquisition d'un diplôme, d'un titre à finalité professionnelle ou d'un certificat de qualification. (...) ».

 

  Article L 335-5 du Code de l'Éducation : « Les diplômes ou les titres à finalité professionnelle sont obtenus par les voies scolaires et universitaires, par l'apprentissage, par la formation continue ou, en tout ou partie, par la validation des acquis de l'expérience ».

 

Qui est concerné par la VAE : Les salariés, les non-salariés, les agents publics (titulaires ou non), les demandeurs d'emploi (indemnisés ou non), les bénévoles ayant une expérience associative ou syndicale.

 

Quelle expérience est prise en compte ? Les acquis pouvant donner lieu à une validation sont l'ensemble des compétences professionnelles issues d'une activité salariée, non salariée ou bénévole exercée en continu ou non, pendant une durée totale cumulée d'au moins 3 ans et en rapport avec la certification visée. Ne sont pas prises en compte les périodes de formation initiale ou continue, quels que soient le statut de la personne, les stages et les périodes de formation en milieu professionnels effectués pour la préparation d'un diplôme ou d'un titre.

 

Qu'obtient-on ? Un diplôme ou titre professionnel délivré par l'État, ou au nom de l'État, par un établissement de l'enseignement supérieur, ou le titre d'un organisme de formation consulaire ou privé (CQF : Certificat qualification professionnelle).

 

Comment procède-t-on ? 

 1re étape -- La demande de recevabilité : L'institution examine la demande et vérifie si le (la) candidat(e) remplit les conditions nécessaires (durée de l'expérience et justificatifs).

 2e étape -- Constitution de dossier : Il s'agit pour le (la) candidat(e) de réaliser le descriptif et la traduction de ses expériences. Dans certains cas, il pourra s'agir d'une mise en situation professionnelle. Un accompagnement méthodologique peut lui être proposé par un organisme spécialisé. Se renseigner auprès des organismes qui préparent à la formation et dont le titre constitue la validation (mais ça peut être payant).

 3e étape -- L'acte de validation : Le jury vérifie si les acquis dont fait état le(la) candidat(e), correspondent aux compétences, aptitudes et connaissances exigées par le référentiel de la certification. Les modalités et les critères d'évaluation des compétences professionnelles du candidat à la VAE sont fixés par l'institution ou par l'organisme qui délivre la certification (et présentés lors de la demande de recevabilité).

La décision du jury peut prendre deux formes : validation totale ou partielle. Dans ce dernier cas, le(la) candidat(e) peut enrichir ses compétences manquantes par la formation ou une expérience professionnelle complémentaire, et ce, dans un délai de 5 ans.

 

Quand le(la) candidat(e) est salarié(e) ? : Demande d'un congé pour VAE : 24 heures maximum auprès de l'organisme qui recueille les fonds réservés à la formation et que verse l'employeur (Fongécif, OPCA...). Le congé peut être pris pendant ou en dehors des heures de travail (si l'on ne souhaite pas en informer l'entreprise).

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